Netzwerk-CM Schweiz

Netzwerk Case Management Schweiz ist ein Verein von im Gesundheits-, Sozial- und Versicherungsbereich tätigen Personen und Institutionen, die mit der Methode des Case Management arbeiten.

Documents français

DÉFINITION ET STANDARDS

 

Définition et standards Case Management (traduit par le Centre de formation AI, Vevey en 2019)

 

Définition et standards sur le Case Management du Netzwerk Case Management Schweiz (Réseau Case Management Suisse), approuvés par l’assemblée générale du 30 mars 2006: Définition et standards

Ci-dessus un extrait des "Définition et standards sur le Case Management" du Netzwerk Case Management Schweiz (Réseau Case Management Suisse), approuvés par l’assemblée générale du 30 mars 2006:

Définition du Case Management

1. Définition

Le case management est un processus spécifique permettant de gérer les questions complexes relevant de l’action sociale, de la santé et des assurances. Dans un processus systématique et coopératif, des prestations de qualité répondant aux besoins individuels sont fournies afin d’atteindre de manière efficiente les objectifs et résultats convenus. Le case management requiert une coopération interprofessionnelle et institutionnelle. Il respecte l’autonomie des clients et évite de gaspiller les ressources dans les systèmes du client et des services de soutien.

2. Ajouts à la définition / principes

Philosophie / principes de travail
Dans un système de sécurité sociale extrêmement complexe, composé d’acteurs de la santé, du social et des assurances, le case manager fait fonction de relais entre le client/patient, son entourage, les différents professionnels, les organismes payeurs et la collectivité. Le case management sert, d’une part, à améliorer la communication et la coordination entre les différents acteurs, et, d’autre part, à concilier leurs intérêts dans un processus commun, axé sur un objectif clairement défini. Il s’agit de surmonter les frontières entre les différentes professions hautement spécialisées. Autre élément important : le client/patient et, en cas de besoin, son entourage sont associés aux processus de décision en tant que partenaires contractuels (participation). Le case management fonctionne donc selon le principe de la responsabilisation du client/patient (« empowerment ») et du recours systématique aux ressources.

Les rôles du case manager

L’un des rôles du case manager consiste à contrôler l’accès aux prestations (gatekeeper), en vérifiant leur efficience et leur efficacité et en veillant à ce que les ressources à disposition soient, elles aussi, utilisées de façon adéquate. Le case manager remplit également une fonction d’intermédiaire (broker) entre le client/patient et le système d’aide : cette position indépendante lui permet de réunir toutes les parties autour d’un dénominateur commun. Il lui incombe en outre d’informer le client/patient de façon exhaustive sur ses droits ; dans cette fonction (advocacy), il veille à ce que les intérêts du client/patient soient préservés, et il surveille la qualité des mesures et conventions élaborées ainsi que leur mise en oeuvre. Enfin, il assume un rôle de support (coach), utilisant et stimulant les ressources du client/patient et de son entourage, et les encourageant à faire face par leurs propres moyens aux complications, aux difficultés et aux problèmes, à élaborer des solutions et à ouvrir des perspectives pour l’avenir.

Cadre normatif

Le case management est appliqué par des personnes exerçant diverses professions, et donc soumises à différents codes d’éthique professionnelle. La coopération du case manager avec le client/patient se base sur des engagements réciproques. Les case manager partent du principe que les êtres humains sont capables d’agir de façon responsable, selon leurs capacités et le cadre dans lequel ils vivent. Par conséquent, ils respectent la personnalité et la capacité de décision de leurs clients/patients ; ils tiennent compte de leur projet de vie et soutiennent leurs efforts d’intégration et de participation à la vie sociale. Ils sont capables d’identifier les différentes formes de discrimination et veillent à ce que l’accès aux ressources soit égal pour tous. Pour ce faire, ils s’appuient sur la Convention de l’ONU sur les droits de l’homme, tout en respectant les différences culturelles. En un mot, le case manager reconnaît le client/patient avec toutes ses particularités culturelles et sociales. Les case manager expliquent leurs conditions de travail de manière transparente. Lorsque le système d’aide prend des décisions contraires à la volonté du client/patient, ils veillent à ce que celles-ci soient justes et compréhensibles.

Devoir de discrétion / protection des données

Le case manager est soumis à la législation sur la protection des données et de la personnalité ainsi qu’au devoir de discrétion. Il ne peut transmettre ou se procurer des informations que dans les limites légales ou dans la mesure où le client/patient a donné une procuration écrite. Avant de demander une procuration au client/patient, il doit l’informer sur le but, l’utilité et les conséquences de cette procuration. En outre, la procuration doit être renouvelée si les conditions légales ou les circonstances dans lesquelles la dernière procuration avait été établie ont changé à tel point que l’accord du client/patient ou la légitimité de la récolte/transmission d’informations ne sont plus donnés.

3. Mise en oeuvre du case management à trois niveaux

Niveau politique et sociétal (niveau normatif)

Le CM déploie tout son potentiel lorsqu’il est expressément reconnu comme un élément de la politique de la santé et de la planification sociale. Il s’agit en l’occurrence de gérer les différents systèmes d’aide en fonction des besoins. Ce niveau englobe tant l’économie nationale que les instances politiques (décision, légitimation).

Niveau de l’organisme (niveau stratégique)

Le CM associe la gestion de situation et la gestion de système, raison pour laquelle il doit faire l’objet d’un mandat clair de l’institution en ce qui concerne la stratégie, les programmes de mise en oeuvre, les structures, les étapes de travail, les moyens et, enfin, la coordination et la coopération avec les services externes, visant une optimisation du travail interdisciplinaire et du soutien aux clients/patients.

Niveau du client/patient (niveau opérationnel)

Ce niveau englobe la mise en place et la coordination des réseaux de soutien, ainsi que la collaboration avec le client/patient. Il consiste en une application flexible du processus de CM et de ses différentes étapes, dans le but de couvrir les besoins individuels constatés et compte tenu des particularités de la situation. Le case manager garantit la continuité de l’intervention et assume la responsabilité du processus face au client/patient.

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Quel avenir pour le case management?

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Littérature

 

 

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Le guide de l'ASA comporte environ 170 diagnostics principaux qui sont subdivisés par types de blessures.

 

 

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